Ce vacarme sous-marin tue les baleines sans qu’on s’en rende compte

Imaginez vivre dans un monde où le silence n’existe plus. Où chaque instant est saturé de bruits mécaniques, d’explosions sonores et de grondements incessants.

C’est ce que vivent, chaque jour, les baleines, dauphins et mammifères marins à cause du vacarme produit par les humains. Ce bruit sous-marin, invisible à nos yeux, est en train de devenir l’un des plus grands dangers pour la vie dans les océans.

Un océan devenu invivable pour les géants marins

Le son, un outil de survie pour les cétacés

Les cétacés ne voient pas comme nous : ils entendent le monde. Leur écho-localisation leur permet de chasser, de se repérer et de communiquer sur des kilomètres. Mais aujourd’hui, leurs océans sont envahis par le bruit des navires, des sonars militaires, et des plateformes pétrolières.

Ce vacarme perturbe leurs capacités naturelles. Résultat : désorientation, échouages, perte de contact avec le groupe. Certaines baleines se jettent littéralement sur les côtes, perdues dans un monde sonore devenu chaotique.

Le bruit des humains a explosé sous l’eau

Depuis les années 1950, les scientifiques estiment que le bruit ambiant des océans a été multiplié par 10 dans certaines zones. Ports, cargos, pipelines : partout, les activités humaines noyent le silence. Même l’Arctique, autrefois refuge sonore, est désormais traversé par le rugissement des brise-glaces et le vrombissement des moteurs.

🧠 À retenir – Le bruit sous-marin artificiel empêche les cétacés de vivre normalement. Il brouille leurs repères, coupe leur communication et peut même provoquer leur mort.

Le monde commence à réagir, mais lentement

Un appel fort lancé aux Nations unies

En juin 2025, lors de la Conférence des Nations unies sur les océans, plusieurs pays – dont la France, le Canada ou encore le Costa Rica – ont demandé des mesures concrètes pour réduire la pollution sonore sous-marine. Le secrétaire général de l’ONU a qualifié ce phénomène de “fléau invisible”, appelant à protéger le silence comme un bien commun.

Le message est clair : si nous voulons sauver les baleines, il faut commencer par réduire le vacarme.

Des solutions techniques déjà disponibles

Ce n’est pas une fatalité. Il existe des hélices plus silencieuses, des engins de forage moins bruyants, des sonars passifs. Réduire la vitesse des navires permet aussi de diminuer significativement le niveau sonore qu’ils génèrent.

Certaines compagnies maritimes expérimentent ces solutions. Mais elles sont encore trop peu nombreuses à les adopter.

🧠 À retenir – Des alternatives techniques existent pour réduire le bruit sous-marin, mais elles peinent à se généraliser. L’action politique reste lente face à l’urgence.

Ce vacarme nous concerne tous

Un écosystème marin en péril

Le vacarme sous-marin ne nuit pas seulement aux cétacés. Il perturbe aussi les poissons, les tortues marines, les crustacés. Leur reproduction, leur alimentation et même leur comportement social peuvent être affectés.

Et si ces espèces déclinent, c’est tout l’écosystème océanique qui s’effondre. Ce qui signifie aussi un impact sur les pêcheries, la sécurité alimentaire… et notre lien intime avec l’océan.

Comment agir à notre échelle

Chacun peut faire quelque chose. Réduire sa vitesse en bateau. Choisir des croisières plus respectueuses. Soutenir les ONG qui militent pour des océans silencieux. Et surtout : sensibiliser autour de soi à ce fléau encore méconnu.

Parce qu’il est temps d’écouter l’océan, et de lui rendre le silence qu’il mérite.

🧠 À retenir – La pollution sonore affecte toute la chaîne marine. Préserver le silence, c’est préserver la vie.

Ce sujet vous intrigue ? Le reportage complet est disponible ici : https://www.france24.com/en/live-news/20250610-nations-call-for-quieter-ocean-to-help-marine-life

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Avec le code PASSION ORQUE - 20% sur votre Commande

X