Alors que TikTok fait face à un compte à rebours juridique pour échapper à une interdiction aux États-Unis, une voix inattendue s’élève avec assurance. Kevin O’Leary, le redoutable investisseur de l’émission Shark Tank, affirme qu’il est sur le point de racheter la plateforme.
Dans un retournement digne des meilleurs cliffhangers économiques, il dévoile une stratégie et une alliance inédites censées changer le destin de l’application la plus en vogue de la génération Z. Mais derrière cette annonce, un élément invisible semble être la vraie clé du puzzle.
Une menace légale qui secoue TikTok jusqu’à sa survie
TikTok, propriété du géant chinois ByteDance, est actuellement prise dans une tempête politique majeure aux États-Unis. Dans le collimateur du Congrès américain pour des raisons de sécurité nationale, l’application se retrouve menacée d’une interdiction pure et simple sur le territoire américain, sauf si un repreneur non chinois se manifeste d’ici janvier 2025.
Cette situation place la plateforme dans une course contre la montre. TikTok compte environ 170 millions d’utilisateurs aux États-Unis, un marché stratégique que l’entreprise ne peut se permettre de perdre. C’est dans ce contexte que Kevin O’Leary, connu pour ses prises de position tranchées, entre dans l’arène.
Ce qu’il avance, ce n’est pas seulement de l’ambition, mais une certitude : il est convaincu qu’il parviendra à constituer un consortium suffisamment solide pour faire une offre officiellement recevable.
Kevin O’Leary entre en scène avec une promesse inattendue
Le célèbre homme d’affaires canado-irlandais, personnalité incontournable du show entrepreneurial « Shark Tank », n’avance jamais à découvert. Lors d’un entretien relayé par plusieurs médias américains, il a affirmé publiquement son intention de racheter TikTok grâce à un montage financier bien ficelé.
Mais le plus étonnant est sans doute ce qu’il appelle « la pièce manquante du puzzle ». Selon lui, il posséderait déjà une alliance secrète avec d’autres investisseurs majeurs et un plan détaillé pour détourner les accusations de surveillance chinoise. Cela inclurait un transfert complet des données vers un système de cloud américain – une sorte de bouclier juridico-technologique.
« Je suis certain d’avoir les composantes pour faire de ce projet une réalité crédible », a-t-il affirmé, en laissant entendre qu’un travail de lobbying acharné est aussi en cours dans les couloirs de Washington.
🧠 À retenir –
Kevin O’Leary n’est pas le seul milliardaire intéressé par TikTok. D’autres géants de la tech américaine se montrent prudents mais vigilants, guettant le bon moment pour entrer dans la danse. Ce qui rend sa tentative unique, c’est sa capacité à rallier finance, politique… et show-business.
Un enjeu économique colossal et un pari géopolitique audacieux
Si l’ambition semble titanesque, c’est parce que l’enjeu l’est tout autant. TikTok dépasse de loin le simple statut de réseau social. C’est désormais un média global, un levier d’influence culturelle, une porte d’entrée vers les jeunes générations, et pour certains, un outil de pouvoir politique.
Racheter TikTok revient à mettre la main sur une gigantesque base de données sociales, commerciales et comportementales. Pour O’Leary, c’est aussi une manière de rendre l’application acceptable auprès du pouvoir américain, en l’ »américanisant » totalement sans la détruire.
Mais tout cela implique non seulement une levée de fonds estimée à plusieurs dizaines de milliards de dollars, mais aussi l’approbation d’autorités de régulation particulièrement méfiantes.
Certains analystes parlent déjà de « mission impossible », notamment en raison des tensions commerciales sino-américaines. Pour d’autres, au contraire, cette opération pourrait servir de modèle pour résoudre d’autres conflits numériques internationaux.
Trump, TikTok et le jeu trouble des coulisses politiques
L’ombre de Donald Trump plane également sur ce potentiel rachat. Ironiquement, c’est sous sa présidence que la première attaque contre TikTok avait été lancée. Mais récemment, l’ancien président américain a lui aussi changé de ton en affirmant qu’interdire l’application serait contre-productif.
Kevin O’Leary, lui, assure que le soutien de cercles proches de Trump et de certains législateurs influents est déjà en place. En jouant sur plusieurs tableaux à la fois – entreprise, politique et sécurité –, il espère faire pencher la balance.
Mais la vraie inconnue reste le comportement des utilisateurs. Même si l’application est sauvée, le public suivra-t-il ce TikTok « made in USA » ? Ou verra-t-il dans cette reprise une dénaturation de son ADN original ? Rien n’est garanti.
📝 Cet article est inspiré de la publication originale : ‘I’m confident’: Shark Tank’s Kevin O’Leary reveals why he’ll soon own TikTok… and the ‘missing piece’ of the puzzle that guarantees it