Tout savoir sur le béluga, un animal marin fascinant à découvrir en 2025

Le béluga, souvent appelé « baleine blanche », est un animal marin emblématique de l’Arctique qui fascine les scientifiques et le grand public. Malgré son apparence et son nom trompeur, il appartient en réalité à la famille des dauphins.

Capable de survivre dans des eaux glaciales, de communiquer par une large gamme de sons et de vivre jusqu’à 60 ans, le beluga intrigue autant qu’il émerveille. Partons à la découverte de ce cétacé hors du commun.

Le béluga, un cétacé de l’Arctique souvent confondu avec une baleine

Pourquoi le béluga fait partie des dauphins malgré son surnom de « baleine blanche »

Le béluga est souvent surnommé à tort « baleine blanche » à cause de sa robe immaculée une fois adulte. Pourtant, le Delphinapterus leucas, de son nom scientifique, n’est pas une baleine au sens strict du terme.

Il fait partie de l’ordre des Cétacés, mais plus précisément du sous-ordre des Odontocètes, qui regroupe les cétacés à dents comme les dauphins et les orques. Contrairement aux véritables baleines (Mysticètes) qui possèdent des fanons, le béluga est doté de dents bien équipées pour la chasse.

En d’autres termes, le béluga est un cousin du dauphin commun davantage qu’un proche des grandes baleines telles que la baleine bleue.

Ce que révèle la classification scientifique : famille des Monodontidés

Le béluga appartient à une petite famille spécifique : les Monodontidés. Cette famille ne comprend que deux espèces vivantes connues à ce jour : le béluga et le narval.

Ce lien de parenté étroit avec le narval explique certaines similitudes morphologiques : une tête arrondie, une taille moyenne (par rapport aux grandes baleines), et un comportement social marqué. Toutefois, le narval possède une longue défense torsadée que le béluga n’a pas.

Cette classification permet de mieux comprendre les modes de vie et les adaptations spécifiques du béluga, notamment son habitat restreint aux régions polaires.

Béluga, narval ou orque : différences morphologiques et comportementales

Bien que tous trois soient des cétacés à dents vivant dans les régions froides, ces espèces affichent des variations morphologiques notables.

Le béluga mesure en moyenne entre 3,5 et 5,5 mètres et possède une nageoire dorsale absente (ce qui lui permet de nager sous la glace), une tête ronde appelée melon, et une peau blanche distinctive. L’orque, lui, est bien plus grand et arbore une nageoire dorsale énorme et un corps noir et blanc.

Comportementalement, le béluga vit en groupes sociaux appelés pods. Il est reconnu pour sa communication vocale développée et sa flexibilité comportementale. À l’inverse, le narval est plus discret et moins étudié, tandis que l’orque est un super-prédateur réputé pour ses techniques de chasse sophistiquées.

Où vit le béluga exactement et comment il survit dans le froid extrême

22 régions arctiques accueillent des populations de bélugas en 2025

Les bélugas se répartissent dans environ 22 régions arctiques et subarctiques principalement autour du pôle Nord. Ces zones sont reculées, difficiles d’accès, mais indispensables à leur reproduction et leur survie.

Parmi les populations les plus connues en 2025, on retrouve celles du Golfe du Saint-Laurent (Canada), de la mer de Beaufort (Alaska), de la baie d’Hudson et de la mer de Barents (Russie).

Ces différents groupes sont souvent isolés les uns des autres, développant parfois des comportements propres à chaque région.

Répartition du béluga : des côtes de l’Alaska à l’estuaire du Saint-Laurent

La répartition du béluga est typiquement nordique. On les trouve dans les eaux peu profondes le long des côtes et dans les fjords, lagunes, estuaires voire rivières durant l’été.

Par exemple, l’estuaire du Saint-Laurent au Québec abrite une petite population sédentaire de bélugas, présente toute l’année. Contrairement à d’autres groupes migrateurs, ces bélugas ne quittent jamais cette zone.

Les populations migratrices, elles, descendent vers le sud à l’approche de l’hiver lorsque la glace se forme dans les bassins nordiques, mais sans jamais quitter la sphère polaire.

Les secrets de l’adaptation du béluga aux eaux glacées

Survivre à des températures extrêmes demande des adaptations remarquables. Le béluga est un expert en la matière.

Il possède une couche de graisse (blubber) épaisse qui peut représenter jusqu’à 40 % de son poids total. Cette couche agit comme un isolant thermique exceptionnel, tout en fournissant une réserve d’énergie.

Il bénéficie aussi d’une grande souplesse de son melon qui joue un rôle dans la communication et la navigation acoustique. Enfin, il peut ralentir son rythme cardiaque pour économiser de l’oxygène lors de longues plongées sous la glace.

🧠 À retenir : Le béluga vit dans plus de 20 zones arctiques souvent reculées ou gelées. Son corps est conçu pour résister au froid grâce à des fonctions biologiques spécifiques comme le blubber et la gestion de l’oxygène.

Jusqu’à 60 ans de longévité et plus de 5 mètres : les chiffres clés du béluga

Croissance, maturité sexuelle et records de taille chez les individus observés

À la naissance, un béluga mesure environ 1,5 mètre pour un poids de 70 kg. Sa croissance est rapide durant les premières années. Il atteint généralement sa taille adulte autour de 10-15 ans.

Les femelles mesurent en moyenne 3,6 mètres tandis que les mâles peuvent dépasser les 5,5 mètres. Le spécimen le plus grand jamais observé atteignait 5,8 mètres pour près de 1900 kg.

La maturité sexuelle intervient vers 8 ans chez les femelles et un peu plus tard pour les mâles.

Poids moyen, dimorphisme sexuel et longévité vérifiée en milieu naturel

Les bélugas affichent un dimorphisme sexuel discret mais identifiable : les mâles sont plus grands et plus massifs que les femelles.

Le poids moyen d’un mâle adulte est d’environ 1500 kg contre 1100 kg pour une femelle. Leur longévité varie selon les populations, mais peut aller jusqu’à 60 ans pour les individus les plus âgés.

Cependant, en pratique, la majorité des bélugas ne dépasse pas 40-45 ans en raison des menaces environnementales croissantes.

Ce que disent les dernières recherches biologiques sur leur cycle de vie

Les études récentes sur le béluga utilisent diverses techniques non-invasives, notamment l’analyse des couches dentaires et du cérumen pour estimer l’âge.

Les chercheurs ont mis en évidence une croissance lente après la maturité et une reproduction espacée : une femelle donne naissance en moyenne tous les 3 ans à un seul petit.

Cela démontre une stratégie de reproduction adaptée aux environnements difficiles. Toutefois, cela rend aussi l’espèce particulièrement vulnérable aux perturbations de son habitat.

Pourquoi le béluga est surnommé le « canari des mers » en 2025

Plus de 50 sons différents identifiés dans leur répertoire vocal

Le béluga est surnommé le « canari des mers » pour une bonne raison. Il produit une gamme impressionnante de vocalisations : sifflements, cliquetis, gémissements et grognements.

On a identifié plus de 50 sons différents, certains audibles par l’homme, d’autres ultrasoniques. Ces sons sont exprimés via leur système de sonar interne (mélon et sacs nasaux).

Chaque groupe de bélugas possède même des « dialectes sonores » légèrement différents d’une population à l’autre.

Émissions sonores et communication sociale dans les groupes

Les bélugas vivent en petits groupes très sociaux. Leurs vocalisations jouent un rôle fondamental dans l’interaction entre les individus : alerte, contact mère-jeune, coordination de déplacement, etc.

Ils adaptent leur « langage » en fonction de la clarté de l’eau, la distance et même le stress environnemental. Leur comportement vocal peut changer en présence de navires ou de perturbations pollution sonore.

Ce système sophistiqué leur permet de renforcer la cohésion sociale au sein des pods.

Bélugas et intelligence : mémoire, apprentissage et conscience de soi

Le cerveau du béluga est grand, particulièrement développé au niveau des lobes temporaux (traitement auditif et social). Cela accrédite l’idée que ce cétacé possède un haut niveau d’intelligence.

Des études comportementales ont montré qu’ils peuvent reconnaître leur reflet dans un miroir, suggérant une forme de conscience de soi. Ils apprennent aussi de nouveaux sons et comportements, ce qui est inhabituel dans le règne animal.

Leur mémoire semble également exceptionnelle, notamment pour retrouver des congénères ou se réorienter dans des zones vastes de l’Arctique.

Notre dernier mot sur animal beluga : Le béluga est bien plus qu’un simple mammifère marin. Doué d’une intelligence remarquable, adapté aux environnements extrêmes, protecteur de ses petits et maître du langage sous-marin, il incarne la richesse et la fragilité de la biodiversité arctique.

Pour le découvrir, il suffit d’ouvrir grand les yeux… et surtout les oreilles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Avec le code PASSION ORQUE - 20% sur votre Commande

X