Si vous vous demandez où voir des orques au Canada ou des eaux glacées de l’Antarctique aux fjords norvégiens, découvrez les 10 meilleurs spots mondiaux pour pagayer aux côtés de ces prédateurs marins que sont les orques.
Immersion totale sans plus tarder dans des paysages à couper le souffle et des rencontres inoubliables avec ces géants des mers.
AMÉRIQUE DU NORD
L’île de Vancouver, Canada
Imaginez-vous glisser silencieusement sur les eaux calmes du détroit de Johnstone, entouré par la beauté sauvage de l’île de Vancouver.
À l’est du pays, les orques tadoussac offrent également une expérience unique pour les kayakistes aventureux.
Cette région abrite la plus grande population d’orques résidentes au monde, avec plus de 200 individus répartis en plusieurs familles.
Les eaux riches en saumons attirent ces prédateurs marins toute l’année, offrant des possibilités d’observation exceptionnelles.
Le détroit de Johnstone, Canada
Entre l’île de Vancouver et la Colombie-Britannique continentale, le détroit de Johnstone est un véritable corridor pour les orques.
Ici, vous aurez la chance d’apercevoir non seulement des orques résidentes, mais aussi des orques nomades, plus rares et mystérieuses.
Ces dernières se déplacent en petits groupes à la recherche de phoques et de lions de mer, leurs proies favorites.
Les îles San Juan, États-Unis
À cheval entre le Canada et les États-Unis, l’archipel des San Juan est un paradis pour les kayakistes et les orques.
Avec plus de 172 îles et îlots, ce labyrinthe marin offre des conditions idéales pour l’observation respectueuse de ces mammifères marins. Les eaux poissonneuses attirent régulièrement les trois groupes d’orques résidentes du sud, totalisant environ 75 individus.
La baie de Resurrection, Alaska
Pour une expérience vraiment unique, cap sur la baie de Resurrection en Alaska. Ici, vous pagaierez au milieu de paysages à couper le souffle, entre glaciers majestueux et forêts denses.
La présence d’orques n’est pas garantie toute l’année, mais entre mai et septembre, les chances de croiser ces prédateurs marins augmentent considérablement. En 2023, plus de 100 observations d’orques ont été rapportées dans cette zone.
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EUROPE
Les îles Lofoten, Norvège
L’archipel des Lofoten, avec ses eaux d’un bleu profond et ses montagnes escarpées, est un cadre époustouflant pour le kayak. Entre janvier et mars, les orques suivent les bancs de harengs qui viennent frayer dans ces eaux froides.
En 2022, une étude a recensé plus de 300 orques dans la région pendant cette période, offrant des opportunités d’observation exceptionnelles.
Les côtes islandaises
L’Islande, avec ses côtes découpées et ses eaux riches en vie marine, attire de nombreuses orques, notamment autour de la péninsule de Snæfellsnes. Si vous cherchez à voir les orques en Islande, cette région est l’une des plus réputées au monde.
Si la meilleure orque islande saison s’étend principalement de juin à août pour le kayak, certains spots permettent des observations tout au long de l’année.
Un récent programme de photo-identification a permis de recenser plus de 400 orques fréquentant régulièrement les eaux islandaises.
L’île de Mull, Écosse
Sur la côte ouest de l’Écosse, l’île de Mull est un joyau méconnu pour l’observation des orques en kayak. Le groupe d’orques de l’Atlantique Nord, composé d’une vingtaine d’individus, fréquente régulièrement ces eaux.
Bien que les rencontres soient moins fréquentes qu’en Amérique du Nord, la beauté sauvage des lieux et la possibilité d’apercevoir ces prédateurs marins en font une destination unique pour les kayakistes aventureux.
L’HÉMISPHÈRE SUD
La péninsule Valdés, Argentine
La péninsule Valdés, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est le théâtre d’un spectacle naturel fascinant.
Ici, une population d’orques a développé une technique de chasse audacieuse : elles s’échouent volontairement sur les plages pour capturer les jeunes éléphants de mer.
Ce comportement unique au monde attire les kayakistes du monde entier entre février et avril, période où les orques sont le plus actives dans la région.
En 2023, on estimait à environ 30 le nombre d’orques fréquentant régulièrement ces eaux, offrant des chances élevées d’observation de ce phénomène exceptionnel.
Le détroit de Cook, Nouvelle-Zélande
Le détroit de Cook, qui sépare l’île du Nord de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, est un lieu privilégié pour rencontrer les orques australes.
Ces eaux riches en nutriments attirent une grande variété de proies, faisant du détroit un véritable garde-manger pour ces prédateurs marins.
Les kayakistes ont la possibilité unique d’observer les orques chasser les raies pastenagues, une spécialité locale. Les meilleures périodes pour ces rencontres s’étendent de novembre à mars.
Une étude récente a montré que plus de 100 orques fréquentent régulièrement cette zone, avec des groupes pouvant compter jusqu’à 20 individus.
La péninsule Antarctique
Pour les plus téméraires, la péninsule Antarctique offre une expérience de kayak parmi les plus extraordinaires au monde. Dans ce paysage de glace et d’icebergs, les orques de type B et C évoluent en nombre.
Ces écotypes, adaptés aux eaux polaires, ont développé des techniques de chasse spécifiques, notamment pour capturer les phoques sur la banquise.
Les expéditions en kayak, généralement organisées entre novembre et mars, permettent d’approcher ces animaux dans un environnement absolument unique.
En 2022, une expédition scientifique a recensé plus de 200 orques dans les eaux de la péninsule, soulignant l’importance de cette région pour ces prédateurs.
Naviguer en kayak dans ces eaux australes demande une préparation rigoureuse et un équipement adapté. Les températures peuvent descendre bien en dessous de 0°C, même en été austral.
Il est crucial de partir avec des guides expérimentés qui connaissent les comportements des orques et les spécificités de ces environnements extrêmes.
La plupart des excursions dans ces régions mettent l’accent sur la conservation et l’éducation.
Les kayakistes ont souvent l’opportunité de participer à des programmes de science citoyenne, contribuant ainsi à la recherche sur ces populations d’orques encore mal connues.
Cette approche responsable permet non seulement de vivre une aventure inoubliable, mais aussi de participer activement à la protection de ces écosystèmes fragiles.