Les plages les plus dangereuses de Caroline du Nord : des eaux calmes aux attaques surprises

Peu de vacanciers s’y attendent, mais certaines plages idylliques de Caroline du Nord cachent un passé bien plus inquiétant qu’il n’y paraît. Sous la surface turquoise, des rencontres inattendues avec les prédateurs de l’Atlantique se sont multipliées au fil des décennies.

Si les attaques de requins restent rares, certaines zones côtières de l’État enregistrent les taux les plus élevés, dépassant même des lieux réputés comme la Floride. Voici les 8 plages les plus concernées, et ce que cela révèle sur notre cohabitation avec ces géants marins.

Des chiffres qui glacent : 117 attaques répertoriées en Caroline du Nord

Depuis les archives du début du XXe siècle jusqu’aux données les plus récentes, la Caroline du Nord cumule 117 attaques de requins documentées. Celles-ci incluent 97 cas non provoqués, 5 provoqués, ainsi que 9 incidents dont les circonstances restent floues.

C’est bien plus que ce que la plupart des touristes imaginent. Seuls 14 de ces cas ont été mortels, mais cela suffit à figurer cette région parmi les plus concernées des États-Unis.

Même dans des zones aussi familières que les plages familiales ou les spots de surf populaires, le danger demeure présent – en eau peu profonde, et sans signe d’alerte visible.

Les 3 plages les plus concernées par les attaques de requins

Emerald Isle : 10 attaques recensées

Cette station balnéaire prisée des familles tient un triste record : c’est la plage la plus touchée de Caroline du Nord, avec 10 attaques depuis 1971. Heureusement, aucune n’a été fatale. La majorité des cas sont survenus chez des nageurs ou surfeurs, pour la plupart en eaux peu profondes.

Le rythme s’accélère à partir des années 2000, avec des apparitions rapprochées : 2000, 2008, 2016, 2020… Le dernier cas remonte à 2020, lorsqu’un nageur est mordu – l’origine animale reste toutefois à confirmer.

North Topsail Beach et l’île de Topsail : 9 attaques

Le littoral de North Topsail et des villes avoisinantes telles que Surf City a enregistré au moins neuf attaques – toutes non mortelles, malgré quelques blessures sévères.

Parmi les cas notables, en 2005, une jeune femme a été sévèrement mordue au mollet par un requin-bouledogue. En 2012, une nageuse de 43 ans subit des lacérations à la cheville et au mollet. Tous ces incidents ont renforcé la vigilance locale, bien que le rivage reste très fréquenté.

Wrightsville Beach : quand la tragédie frappe

Wrightsville Beach affiche un bilan de sept attaques, dont une possiblement mortelle. En 1989, un plongeur de 49 ans est retrouvé sans vie, vraisemblablement après l’attaque d’un requin – même si l’hypothèse reste controversée.

La plupart des autres incidents ont été bénins, comme celui d’un garçon de 12 ans mordu à la main en 2011. La visibilité souvent réduite dans ces eaux trouble parfois l’identification exacte du prédateur en cause.

🧠 À retenir –
Les attaques sont rares mais concentrées : certaines plages cumulent à elles seules plus d’incidents que des États entiers. La plupart ont lieu dans moins d’un mètre d’eau. Les espèces comme le requin-bouledogue y sont régulièrement suspectées, en raison de leur nature territoriale et de leur tolérance à l’eau saumâtre.

Ocracoke, Ocean Isle et l’ombre des attaques mortelles passées

Ocracoke : 4 décès recensés

Plus isolée, l’île d’Ocracoke détient un record glaçant : 4 des 7 attaques recensées y ont été mortelles. Les deux premières remontent à l’époque des Garde-Côtes, en 1900 et 1905.

Plus récemment, en 2015, un homme de 68 ans a été attaqué à Lifeguard Beach par un requin de près de 2 mètres, subissant de lourdes blessures au torse, aux mains et aux jambes. Son pronostic vital avait un temps été engagé.

Ocean Isle : les enfants les plus touchés

Sur cette plage de Brunswick County, 6 attaques ont été relevées. Fait marquant, une large majorité concernait de jeunes enfants. En 2012, une fillette de 6 ans est mordue alors qu’elle barbotait dans l’eau peu profonde.

Le dernier incident, en 2021, concernait une enfant de 7 ans dont le mollet avait été entaillé. Aucun décès n’a été enregistré, mais l’émotion est vive à chaque nouvelle morsure.

Carolina Beach : des cas mystérieux et non résolus

Carolina Beach n’affiche “que” 5 incidents, mais leurs circonstances préoccupent. Deux mortels, mais dont l’implication d’un requin n’a jamais pu être pleinement confirmée : l’un en plongée en 1989, l’autre en bodyboard en 2008.

Trois autres attaques restent classées comme « d’origine inconnue » – un flou qui inquiète les habitant·e·s autant qu’il intrigue les biologistes marins.

Masonboro Island et Holden Beach : les tranquilles pas si tranquilles

Masonboro Island : des attaques toutes non-provoquées

Accessible uniquement par bateau, cette île préservée offre un cadre idyllique, mais a connu 6 attaques toutes non-provocatrices. Plage sauvage ne signifie pas risque nul : surfeurs et plagistes y ont été mordus sans avertissement.

Le dernier cas, en 2014, concernait une jeune femme mordue au pied par un petit requin de 1,20 mètre.

Holden Beach : de la pêche au drame

Six attaques ont été enregistrées à Holden Beach, la première en 1940 lors d’une partie de pêche. Plusieurs décennies plus tard, des incidents similaires touchent des surfeurs, nageurs ou simples promeneurs.

En 2013, une femme de 63 ans est mordue au pied en marchant près du rivage – un rappel brutal que les morsures peuvent survenir en quelques centimètres d’eau.

📝 Cet article est inspiré de la publication originale :
Swim with Caution: These 8 North Carolina Beaches Have the Most Shark Attacks

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